sábado, 20 de junho de 2009

thousands of miles

I told you not to, but you insisted, and I climbed the stairs all the way up, over there, where there was the door, and I came out. Over the streets, in rainy and sunny days, across the Atlantic, and then back to you, in the west coast, and the waters of the Pacific were cold, yet the sun would help us getting warm. Took off my shirt at the beach and read you a part of my favorite book: "je me fais mal à l'ideé d'avoir de moins en moins de temps devant moi. Je ne peux directemment plus rêver des vies à moi, la mienne m'habite, je fais corps avec elle". Then back to our room, and the next day in the morning I crawled down the stairs, found myself a door and came out, and this time I could see when your car left. Me back to the streets, in cold and sunny days, accross the Atlantic, while you headed up east. As time passed by I was once more going North, up to Haiti, alone, always warm there, and used to pretend I was meeting you in the empty rooms during nightime, through the screens, inside the UN cars, next to the UN building, even when everyone was around. Or in São Paulo, not to say in Brasília, during the wintertime. And it comes now, time for Paris and Munich, so I throw myself straight forward to the door, and I come in, while you take a huge cup of coffee thousands of miles away, babe.

Um comentário:

João Castelo Branco disse...

Que l'homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté, qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent. Qu'il regarde cette éclatante lumière 1mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers, que la terre lui paraisse comme un point au prix de ce vaste tour que cet astre décrit, et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour lui-même n'est qu'une pointe très délicate à l'égard de celui que ces astres, qui roulent dans le firmament, embrassent. Mais si notre vue s'arrête là, que l'imagination passe outre, elle se lassera plutôt de concevoir que la nature de fournir. Tout le monde visible n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature. Nulle idée n'en approche, nous avons beau enfler nos conceptions au-delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part. Enfin c'est le plus grand caractère sensible de la toute-puissance de Dieu que notre imagination se perde dans cette pensée.  
 
     Que l'homme étant revenu à soi considère ce qu'il est au prix de ce qui est, qu'il se regarde comme égaré, et que de ce petit cachot où il se trouve logé, j'entends l'univers, il apprenne à estimer la terre, les royaumes, les villes, les maisons et soi-même, son juste prix. 
     
     Qu'est-ce qu'un  homme, dans l'infini ?  
 
     Mais pour lui présenter un autre prodige aussi étonnant, qu'il recherche dans ce qu'il connaît les choses les plus délicates, qu'un ciron 2 lui offre dans la petitesse de son corps des parties incomparablement plus petites, des jambes avec des jointures, des veines dans ses jambes, du sang dans ses veines, des humeurs dans ce sang, des gouttes dans ces humeurs, des vapeurs dans ces gouttes ; que divisant encore ces dernières choses, il épuise ses forces en ces conceptions et que le dernier objet où il peut arriver soit maintenant celui de notre discours. Il pensera peut-être que c'est là l'extrême petitesse de la nature